« L’éducation est l’arme la plus puissante que l’on puisse utiliser pour changer le monde »
Nelson Mandela.
Prologue - Un appel aux éducateurs du monde entier
Il existe un lieu que chaque enfant, chaque adulte, aspire à retrouver chaque matin. Non par obligation, mais par désir. Une école qui n’épuise pas, mais qui éclaire. Où l’on vient, non pour se conformer, mais pour grandir. Où le savoir se donne la main avec le sens. Où l’on apprend à être avec soi, avec l’autre, avec le monde.
Une école qui fait de la joie d’apprendre un droit inaliénable. Une école qui n’est pas un refuge hors du monde, mais une source au cœur du réel. L’école idéale n’est pas une utopie lointaine : elle commence là où un adulte croit en un enfant, là où une communauté décide que le bonheur est une boussole éducative. Elle est ce lieu que le monde attend, où s’inventent les germes d’une civilisation plus juste, plus consciente, plus fraternelle. Et il faut le dire avec force : les éducateurs, professeurs, accompagnants de cette planète forment ensemble la plus puissante des forces pacifiques de transformation.
Un regard qui accompagne
Chaque élève, sans exception, peut s’appuyer sur la présence d’un adulte engagé, bienveillant, qui l’accompagne avec constance tout au long de son parcours. À l’école du bonheur, personne n’est seul dans l’ombre. Les enseignants, eux aussi, trouvent soutien et reconnaissance, afin que leur vocation demeure vivante, habitée, féconde.
Reconnaître l’humanité en chacun
Avant d’être élèves, professeurs ou personnels, nous sommes des êtres en quête de sécurité, d’estime, d’appartenance et d’accomplissement. L’école prend soin de cette humanité invisible. Elle est une communauté où la vulnérabilité n’est jamais une faiblesse mais un pont.
Faire société à l’école
Nous cultivons la rencontre. À travers des événements communs, des temps partagés, nous tissons les fils de la confiance. Dans cette école, les valeurs de respect, de curiosité, de responsabilité et de joie sont vécues, non prêchées. Elles irriguent les gestes quotidiens.
Un savoir pour vivre
On n’y apprend pas par cœur, on y apprend de tout cœur. Le savoir n’est pas fragment, il est lien. Nous faisons le pari d’une connaissance incarnée, connectée au monde, aux autres, à soi. Une connaissance qui permet d’habiter lucidement la complexité, sans y renoncer.
Donner l’envie d’apprendre
La motivation des élèves n’est pas une condition préalable, mais une conséquence de la passion pédagogique. Là où un enseignant croit en ce qu’il transmet, les esprits s’éveillent. Apprendre redevient une aventure.
Évaluer pour faire grandir
L’évaluation n’est pas une sanction mais un miroir tendre. Elle reflète un chemin. On y célèbre les réussites, on y accueille les erreurs comme des occasions de comprendre mieux. Grandir, c’est oser se tromper avec confiance.
Un environnement qui éveille
Les murs parlent. L’école est un lieu propre, ouvert, accueillant, respectueux du vivant. Chaque espace est pensé pour favoriser la parole, le silence, la rencontre, la rêverie. Le lieu devient un allié.
L’école comme lieu d’incarnation
À l’heure où les écrans tendent à désincarner les relations, l’école demeure un lieu d’expérience sensible. On y respire, on y sent, on y vit. L’espace physique de l’école n’est pas une relique : il est plus que jamais un sanctuaire de présence.
Une école reliée
L’école n’est pas un îlot. Elle est une passerelle. En lien avec son quartier, son territoire, ses générations. Une école qui s’ouvre, c’est un monde qui respire mieux. Elle devient le seuil entre l’intime et le collectif, entre le foyer et la cité.
Une maison pour l’âme
L’école est une seconde maison. Un abri pour grandir sans peur, pour rêver sans honte, pour s’accomplir avec confiance. C’est un lieu où l’on a le droit d’être pleinement soi.
Respecter les rythmes, honorer les différences
À chacun son chemin. À chacun son tempo. L’école adapte ses pratiques à la singularité de chaque élève. La différence n’y est pas un obstacle, mais une richesse.
Former des consciences libres — Trois cercles d’émancipation
Le premier cercle, celui de la classe : les élèves y apprennent à penser par eux-mêmes, à débattre, à s’informer, à se forger un esprit critique.
Le second cercle, celui de l’environnement proche : des projets solidaires, écologiques, citoyens les relient à leur territoire, aux générations, aux enjeux du vivant.
Le troisième cercle, celui du monde : les élèves participent à des projets de solidarité pour aider les écoles les plus vulnérables. Ils comprennent alors qu’une école n’est jamais seule : elle fait partie d’un archipel solidaire d’humanité en éveil.
C’est dans cette union des consciences, cette alliance des éducations, que peut naître un véritable progrès de civilisation. Un monde plus juste, plus vivant, plus fraternel. Nous sommes ensemble l'École où le monde apprend à s'humaniser.
L’école idéale est celle qu’enfants et adultes ont hâte de rejoindre le matin car ils savent que leur journée sera remplie de découvertes. On se rend dans cette école confiant d’être accueilli, compris et guidé. On y apprend ce qu’il est nécessaire de savoir pour vivre en harmonie avec soi et les autres et pour comprendre notre monde afin d’être en mesure d’agir sur son évolution. Au centre du projet, sont placées les valeurs d’entraide et de solidarité, ainsi que l’amour dont a besoin chaque enfant - chaque jeune - pour grandir et s’épanouir. Les enseignants disposent d’une grande liberté pédagogique, et les bonnes pratiques sont échangées au sein du réseau. Chaque école du bonheur – enfants/jeunes, enseignants et parents - est invitée à écrire sa propre charte, mais elle peut s’inspirer de ces quatre piliers, fruits de l’échange entre chercheurs en sciences de l’éducation et communautés éducatives.
Critère 1. Les relations de soutien et de collaboration
Au sein de l’école, des personnes dédiées à l’écoute et formées sont disponibles pour toutes et tous : élèves, adultes professionnels et parents.
Chaque élève peut compter sur un adulte qui l’accompagne dans l’ensemble de son parcours éducatif. Les enseignants et personnels scolaires sont également soutenus dans leur épanouissement professionnel et personnel.
L’école veille à la création d’interactions positives en son sein. Il ne s’agit donc pas seulement de veiller à la gestion des conflits ou à la « lutte contre le harcèlement », mais d’apprendre à se comporter avec bienveillance par la mise en situation. Le dispositif de « binôme bienveillant » permet à deux élèves de prendre soin l’un de l’autre. Il est organisé sous forme de roulement aléatoire pour que tous puissent se connaître au cours de leur scolarité.
Exemples : Cercles de parole hebdomadaires, permanences pour l’écoute dans des lieux dédiés, tutorat entre pairs, looping, mentorat, apprentissage vicariant, temps d'échange enseignants-parents-élèves, binôme bienveillant, banc de l’amitié.
Critère 2. Le bien-être physique et socio-émotionnel
Tous les membres de la communauté scolaire sont considérés d’abord comme des personnes qui ont des besoins de santé, de sécurité, d'appartenance, d’estime et d’accomplissement. L’éducation des enfants et des jeunes est un objectif partagé.
Exemples : espaces calmes dans l’école, temps dédiés à la régulation émotionnelle, sensibilisation à la santé mentale.
Critère 3. Les attitudes et attributs positifs des acteurs au sein des communautés scolaires.
Les différents acteurs de la communauté scolaire se connaissent grâce à des événements qui ont pour vocation de créer des liens. Nous valorisons la bienveillance, la curiosité, le respect, la responsabilité et l’enthousiasme de tous.
Exemples : semaine d’intégration, rituels de gratitude, encouragements au quotidien, implication des familles dans la vie scolaire.
Critère 4. Des programmes équilibrés
Le but de nos programmes n’est pas de mémoriser des connaissances liées à des disciplines séparées les unes des autres, mais d’apprendre à mettre en lien les différents savoirs, pour être en harmonie avec soi-même, les autres et le monde. Nous formons les élèves à un savoir de la vie, un savoir qui a du sens. Ils sont formés pour être des citoyens éclairés, résilients et épanouis. Ils sont encouragés à ne pas être des consommateurs passifs de la société telle qu’elle est, mais à devenir des citoyens aptes à faire progresser la société.
Exemples : Les compétences cognitives, émotionnelles, sociales, morales et civiques chapeautent les programmes disciplinaires.
Critère 5. Des pédagogies joyeuses et engageantes
Nous mettons en place des pratiques qui donnent envie d’apprendre. Aucun enseignant ne doit déplorer que les élèves ne soient pas motivés. Au contraire, c’est l’efficacité des pratiques pédagogiques des professeurs qui créent le dynamisme des élèves. Les enseignants sont invités à une démarche pédagogique en cinq étapes :
1. Créer une relation avec l’élève
Avant toute connexion pédagogique, il y a une relation affective. Les adolescents disent qu’« ils aiment - ou qu’ils n’aiment pas - leur enseignant », tandis que les enfants disent que « l’enseignant les aime ou ne les aime pas ». Dans les deux cas, les élèves se réfèrent à l’empathie ; on n’apprend pas d’une personne avec qui ne s’est pas instauré une relation humaine. C’est ce que l’Intelligence Artificielle ne parviendra jamais à faire : aimer les élèves et se faire aimer d’eux.
Exemples : La communication bienveillante s’instaure dès l’entrée dans la classe, par les rituels d’entrée de classe (hug, check, danse…) et par le premier contact dans la classe (le « quoi de neuf ? »). Et cela passe aussi par le corps de l’enseignant (sourire, voix, gestes…)
2. Créer un environnement motivant
Les pédagogies imaginées par les enseignants doivent créer le désir, la curiosité et la joie d’apprendre. L’enseignant construit la classe comme une scène dont il est l’acteur principal. Il crée des moments de plaisir d’être à l’école, des bons souvenirs qui vont nourrir l’imaginaire des élèves.
Exemple : l’enseignant soigne l’accroche des séances : projection immersive, machine à remonter le temps, manipulations, jeux etc.
3. Favoriser l’autonomie et la participation
L’enseignant organise avec les élèves l’espace de la classe (classe flexible…). Il planifie des temps calmes et des temps pour les élèves (méditation, écoute musicale, boîte zen, carnet personnel…). Il privilégie les pédagogies qui donnent envie à l’élève de se mettre en action (classe renversée, théâtre-forum, création d’un « chef d’œuvre »...).
4. S’assurer de la compréhension de l’élève
De nombreuses difficultés sont liées à la manière dont on procède dans les apprentissages. Un certain nombre d’éléments sont à rappeler pour l’enseignant : donner des consignes simples, utilisez un vocabulaire adapté, être attentif à la charge cognitive de l’élève, soigner la fin des séances en s’assurant de la compréhension des élèves.
5. Alterner les modalités pédagogiques
Il y a des différentes manières d’enseigner, qui sont à adapter à chaque temps de la journée et de la semaine :
-La modalité collective, qu’elle soit magistrale (importance du « récit » en histoire) ou qu’elle privilégie l’échange (« débats-philo »…)
-La modalité individuelle, qui permet à l’élève de se recentrer ou de bénéficier d’un suivi adapté à son niveau de compréhension
-La modalité coopérative par petits groupes (« jeux coopératifs », « pédagogie de projet »…).
Critère 6. Des évaluations holistiques et flexibles.
Nous évaluons pour faire progresser, non pour sanctionner. Les réussites sont valorisées. L’erreur est vue comme une étape de l’apprentissage. L’évaluation valorise l’effort, la coopération et le développement global de l’élève.
Exemples : auto-évaluations, portfolios, entretiens individuels, évaluations orales, feedbacks constructifs.
En résumé de ce deuxième pilier « processus », nous proposons la figure 1 :
"Agis dans ton lieu, pense avec le monde" Édouard Glissant
Critère 7. Des infrastructures et des installations sécurisées, saines, accessibles et durables
L’école constitue un environnement propre, accueillant et respectueux de l’écosystème dans lequel elle s’inscrit. Elle offre des espaces d’échange formels et informels, pensés comme des territoires d’interactions favorisant à la fois l’apprentissage, le bien-être et l’engagement. Elle soutient le développement physique, cognitif et émotionnel des élèves en créant un climat sécurisant, tant sur le plan matériel qu’affectif.
Ces environnements ne sont pas neutres : ils agissent comme des activateurs d’expériences éducatives, en structurant la manière dont les élèves investissent les lieux, interagissent entre eux, et s’engagent dans des dynamiques d’apprentissage situées.
Exemples : jardins potagers, ferme pédagogique, espaces verts, aération et confort des classes, tri des déchets, zones de calme, tiers-lieux éducatifs ouverts...
Critère 8. Des conceptions spatiales fonctionnelles et inclusives
À l’heure des mutations éducatives accélérées par le numérique – intelligence artificielle, éducation à distance, applications éducatives – l’école comme lieu physique est de plus en plus questionnée. Pourtant, jamais son rôle d’espace incarné de la rencontre humaine n’a été aussi fondamental.
Pourquoi a-t-on besoin d'un lieu physique pour apprendre ? L’école reste un lieu où l’on apprend avec et par les autres, dans un processus d’interaction sociale, émotionnelle et cognitive. La diversité des âges, des genres, des origines et des expériences vécues est une richesse irremplaçable. C’est cette mixité – affective, sociale, culturelle – qui permet à l’enfant de devenir humain parmi les humains, en développant ses capacités d’empathie, de coopération et de régulation émotionnelle.
L’école est aussi le lieu de l’expérience sensorielle située. L’apprenant y construit ses savoirs non seulement par le langage et les symboles, mais aussi par le mouvement, la manipulation, l’exploration.
Ainsi, les conceptions spatiales intègrent des zones différenciées et ouvertes, favorisant une alternance rythmée entre concentration, interaction, activité physique et détente. L’école ne se construit pas uniquement autour d'écrans, mais autour de l’humain, du vivant et de l’environnement.
Les espaces sont pensés selon trois échelles d’usage :
– Espace du soi : jeux libres, construction, dessin, manipulation, coin lecture, régulation sensorielle, détente.
– Espace des échanges : discussions, débats, lectures partagées, interactions intergénérationnelles.
– Espace du plein air : motricité, jardinage, observation, exploration sensorielle, sport, danse créative.
Critère 9. Une école ancrée dans son territoire : centre social d’apprentissage et d’engagement communautaire
L’école n’est pas un lieu isolé : elle est un nœud vivant au sein d’un réseau territorial, un espace à la fois d’apprentissage, de socialisation, de lien intergénérationnel et d’ancrage collectif. Lorsqu’elle s’ouvre à son environnement, elle devient un seuil fertile entre espaces privées et publics, entre familles, enfants, enseignants et acteurs du quartier.
Créer, dès l’entrée de l’école, un espace d’accueil chaleureux pour les parents – café, thé, fauteuils confortables, discussions informelles – n’est pas anodin. C’est un geste spatial qui rend visible une philosophie éducative fondée sur la confiance, la bienveillance et le respect des singularités. Ces espaces liminaires jouent un rôle déterminant dans la qualité du climat scolaire, en fluidifiant les échanges et en valorisant la coéducation.
L’école devient ainsi un centre social éducatif, capable d’accueillir des événements partagés, des ateliers parents-enfants, des temps de rencontre avec les associations locales. Elle active des territoires d’engagement, où les frontières entre école, quartier et famille deviennent des zones de coopération plutôt que de séparation. Elle assume son rôle de plateforme d’interactions éducatives et sociales, à la fois dans ses infrastructures physiques et via ses dispositifs numériques.
Ce sont ces formes d’ouvertures spatiales et sociales qui permettent aux apprenants de se sentir inscrits dans un tissu vivant, porteur de sens et de reconnaissance. Elles incarnent une vision de l’école au service du commun, où l’on apprend non pas seulement pour soi, mais avec et pour les autres.
Exemples : sas d’accueil pour les familles à l’entrée de l’école, ouverture aux associations du quartier, ateliers intergénérationnels, événements festifs partagés avec la communauté, plateformes numériques de liaison école-famille.
Critère 10. La confiance
L’école est une seconde maison, où il fait bon apprendre, grandir, rêver et s’épanouir ensemble.
Les élèves s’engagent à cultiver la bienveillance, la curiosité, l’entraide et l’enthousiasme dans leurs apprentissages.
Les enseignants s’engagent à créer un environnement d’apprentissage stimulant, respectueux et chaleureux. Ils aident chaque enfant à trouver sa voie, son talent. Ils se forment au développement de cette confiance. Leur formation continue passe par les lessons studies où ils sont mis en situation d’observer les pratiques et d’interagir à partir de leurs observations.
Les familles s’engagent à soutenir l’approche positive de l’école et à collaborer de manière constructive.
La direction s’engage à valoriser l’épanouissement des élèves comme priorité éducative.
Exemples : projets autonomes, délégation de responsabilités, conseils d’élèves, justice restaurative
Critère 11. L'inclusion
Tout enfant, quel qu’il soit, a sa place dans une école du bonheur. La différenciation pédagogique doit permettre aux enfants ou aux jeunes d’apprendre à leur rythme. Prendre en considération les besoins particuliers des élèves, c’est adapter les tâches aux compétences de chacun. C’est proposer à l’élève qui va plus vite des activités qui le stimulent. C’est aussi offrir à l’élève qui a besoin de plus de temps des exercices adaptés, sans penser que les solutions sont à trouver hors de la classe, hors de l’école.
Exemples : différenciation pédagogique, attention portée à l’égard de tous les élèves, responsabilité des enseignants, ateliers de sensibilisation aux diversités.
Critère 12. L’émancipation.
Beaucoup de systèmes éducatifs sont aujourd’hui sous l’emprise des résultats, c’est-à-dire des tests. Parallèlement, l’Intelligence Artificielle offre des alternatives à l’éducation traditionnelle. Cependant, la technologie, dans le cadre de systèmes économiques fondés sur la recherche du profit, ne suffit pas à assurer le progrès humain. À l’inverse, il faudrait une élévation de la civilisation pour répondre aux innombrables défis posés par la technologie. Il y a aujourd’hui beaucoup de souffrance humaine dans et hors l’école, et le manque de repère y contribue. Nous proposons, en guise de projet, de faire des écoles un vecteur de progrès de civilisation, un lieu où l’humain apprend à devenir plus humain.
Cette force transformationnelle de l’éducation était présente dans le propos de Nelson Mandela mis en exergue, et nous pensons que cette utopie est à la portée de nos forces pour peu que nous nous rassemblions. Nos écoles sont des laboratoires où se pense, selon trois échelles, l’émancipation des citoyens de la Terre.
À l’échelle de la classe, la formation à l’esprit critique de nos élèves passe par l’éducation aux médias et les débats citoyens. Les élèves sont encouragés à penser par eux-mêmes, à s’exprimer, à proposer et à agir. Dans nos classes, on valorise l’initiative, et non la conformité.
À l’échelle de l’école, les liens avec la communauté locale sont valorisés. Des projets solidaires et environnementaux, imaginés par les élèves, se tournent vers l’amélioration de la vie du quartier. Ces projets favorisent la coopération entre les élèves, et l’acquisition de savoirs, de savoir-faire et de savoir-être. C’est une école ouverte sur la vie, une école qui améliore la vie.
À l’échelle du réseau d’écoles, les élèves prennent part au projet de solidarité internationale destiné à aider leurs camarades issus des écoles qui en ont le plus besoin. C’est cette somme des humanités formées, des projets déployés, et du lien construit entre toutes nos écoles qui forme une chaine de solidarité en mesure d’annoncer un progrès de civilisation, vers plus de justice, de paix et d’humanité.
En résumé de ce critère 12, nous proposons la figure 2 :